L'actualité, la France, l'Espagne vues par un journaliste français à Madrid Un periodista gabacho en Madrid bloguea la actualidad de España, Francia y el mundo mundial
Il parait que les journalistes français -ou plutôt leurs patrons- n'aiment pas Google. "Prédateur" ou "pire ennemi", les qualificatifs pleuvent sur le quasi monopolistique moteur de recherche. Je n'entrerai pas dans le débat aussi récurrent qu'irrationnel sur l'équilibre entre information gratuite et information payante et son soi-disant bouleversement par l'irruption d'internet. Je me permets plutôt de partager ma petite cuisine de pigiste connecté. Ou autrement dit, de vous montrer en trois points et cinq images comment Google me donne du boulot.
Les Cubains que j'ai rencontrés parlaient facilement avec le touriste que j'étais. Moi, j'écoutais et je relançais la conversation lorsque c'était nécessaire -rarement-.
Sans qu'il n'y ait aucune perche d'actualité, je retranscris une petite partie des observations d'un Cubain qui habite une ville à l'illustre passé révolutionnaire, qui croit aux idéaux socialistes mais constate que les faits sont têtus. C'est une description sociologique sauvage, mais assez fidèle au petit bout de réalité que j'avais pu observer lors de mon séjour itinérant.
Cet été comme tous les ans des hordes de touristesgabachos envahissent les plages et les grandes villes espagnoles. Comme à chaque saison, outre les habitants charmants et les hôteliers avisés, toute une foule de petits délinquants les attend de pied ferme. Tout comme le Routard a sa rubrique Dangers et enquiquinements, la Police espagnole a un prospectus de trois pages (pdf) où elle distille ses conseils de bon sens dans toutes les langues. L'iniciative est louable et le reste du document à peu près bien écrit, mais je ne puis m'empêcher de relever ce drôle de conseil :
"ni acceptez des "soldes". Il s'agit sans doute d'une tricherie ou escroquerie".
La Policía española, con el loable objetivo de que todos puedan
"disfrutar con seguridad" distribuye a los turistas de vacaciones en el
país un tríptico (pdf) en el que reparte algunos consejos. La mayoría
son recomendaciones de sentido común, pero en la versión en francés hay
una frase que viene a decir:
"tampoco acepte rebajas. Seguro que son un
engaño o un timo".
Omar Bongo, "président" du Gabon depuis son installation par Jacques Foccard il y a 41 ans, est mort officiellement ce lundi à Barcelone peu avant 14h30. Le fin théoricien ("L’Afrique sans la France, c’est une voiture sans chauffeur. La France sans l’Afrique, c’est une voiture sans carburant") et praticien chevronné dela Françafrique a tenu a démentir une douzaine d'heures les articles des journalistes français qui annonçaient son décès dès dimanche soir. Il faisait partie de ces chefs d'État africains peu recommandables desquels les présidents français succesifs ont tous promis de s'éloigner, avant de se plier un à un à la realpolitik à la française.
En guise d'adieu donc, un sourire musical découvert sur Rue89
Le quotidien conservateur ABC, qui a eu accès à la chanson, et visiblement enchanté par l'inicitative, nous raconte que la FEF a profité de son centenaire pour préparer discrètement un hymne rien que pour elle.
"Les responsables de la Fédérations ont contacté le chanteur José Manuel Soto et le groupe Siempre Así afin de donner vie au désir que [le président de la FEF, Ángel María] Villar gardait depuis longtemps. Il n'y pas eu de place au doute et les compositeurs et les musiciens ont repris le témoin avec enthousiasme. Des airs du Sud pour la FEF et la sélection. Des rythmes de flamenco pour accompagner l'équipe".
Voici le résultat, en Espagnol puis dans une traduction approximative de votre serviteur :
Petite explication en français du billet précédent [ES]: Meneame.net [ES] est le Digg [EN], Scoopeo ou autres Fuzz espagnol, c'est-à-dire un site où les utilisateurs décident par leurs votes quelles informations doivent constituer la page principale. Contrairement à ses homologues français, Menéame génère un traffic considérable, de l'ordre de 5.000 visites par url publiée sur la Home.
Ce jeudi 30 avril, la décision d'expulser l'un des utilisateurs les plus populaires [ES] génère un mouvement de solidarité et des expulsions auto-provoquées de centaines d'autres utilisateurs. Par la suite, des milliers de membres de la communauté se joignent à ce qu'il est convenu d'appeler le Ban Day de Menéame, pour porter par leurs votes des critiques du site sur la page principale.
Hablar de temas propios de la sección de Gente no suele gustar a los periodistas especializados en Política o Internacional, acostumbrados a análisis sesudos de asuntos de Estado. Como en general insiste el redactor jefe con el argumento de que los temas sociales "interesan a la gente", a veces en las redacciones se llega a un acuerdo de caballeros: "Hazlo en plan revista de prensa, cita a los medios extranjeros. No digas que a Fulana le pasa eso, limítate a citar lo que dicen los periódicos del país x".
Les journalistes des services Politique et Étranger ont tendance à regarder de haut les sujets People. Mais il arrive parfois que l'on insiste pour qu'ils parlent de la robe de Machine ou du costume de Bidule. Dans ces cas, il est courant d'arriver à un compromis : "Bon, on en parle en racontant ce que dit la presse étrangère, genre revue de presse...".
Si certains journaux ont compris l'hommage derrière l'injure, comment
expliquer l'émotion des Espagnols après les déclarations de Sarkozy sur
leur président du Gouvernement.
Le radicalisme des réactions aux propos prêtés à Sarkozy par Libération-
fussent-ils réels ou mal interprétés - a pu surprendre. D'autant plus
que ce n'est pas la première fois que le chef de l'exécutif espagnol
essuie des critiques frôlant l'insulte. «Mais qu'est-ce que tu veux, le
nain». La réplique de cour d'école n'est pas issue du Parti socialiste
(PSOE) de Zapatero, mais des rangs même de l'opposition de droite, de
la bouche du député européen du Parti Populaire (PP) Luis Herrero.
Pourtant, si aujourd'hui le PP s'insurge, il y a quelques années son
président et candidat aux élections générales, Mariano Rajoy, qualifiait Zapatero de «monumental imbécile». La droite espagnole a longtemps mis en doute les capacités intellectuelles de Zapatero. Elle a utilisé sa ressemblance physique avec Mister Bean ou l' «optimisme anthropologique» dont se targue le chef de l'exécutif pour l'accuser de naïveté.
Mais voilà: si l'on peut permettre cette légèreté de ton aux hommes
politiques espagnols, il est hors de question de laisser le président
du Gouvernement se faire insulter par un dirigeant étranger... Lire la suite sur Slate.fr.
No sé si lo dicen para vender su menú, relativamente barato al ser un establecimiento del centro de Madrid, pero me ha hecho gracia este cartel del restaurante "Casa Carmen", en la Puerta del Sol.
Vue à Madrid, sur la très centrale Puerta del Sol, cette ardoise indiquant "Interdit de parler de la crise", au dessus du menu -plutôt bon marché- du jour.
Procuro evitar inundar este blog con cosas que hago en otros sitios, para eso está Google. No obstante, creo que mi reciente viaje como enviado especial de ADN.es a Toulouse corresponde perfectamente al objetivo de "bloguear la actualidad de España y Francia".
Ocurre que desde el pasado 29 de diciembre, los hijos y nietos de españoles exiliados en el extranjero durante el franquismo pueden obtener la nacionalidad. Uno puede preguntarse por qué lo harían, sobre todo en la Unión Europea que nos permite a todos vivir y trabajar en nuestro Estado miembro preferido. Las tres generaciones de la familia Castro me han explicado por qué, sin embargo, es importante para ellos. Pego aquí el vídeo, el texto se puede consultar en ADN.es.
Aunque claro, donde está la ley está la trampa. Desde que empecé a estudiar el tema, me ha sorprendido lo complicado que era saber con precisión cómo se aplicaba, quién podía acogerse a la medida o cuáles eran los límites del texto. Hasta pocos días antes de su aplicación, la administración española -es decir, los ministerios de Justicia y de Asuntos Exteriores y los consulados- no tenían muy claro si al adquirir la nacionalidad española se podía conservar la anterior, una cuestión que importa muchísimo a los hijos y nietos de exiliados.
Es lo que trato de ilustrar con este intercambio entre el consul de España en Toulouse, Mariano García Muñoz, y un representante de la comunidad de exiliados en Toulouse, Amadeo Calzada. Para los detalles legales, es mejor leer la crónica.
Finalmente, ¿por qué haber elegido Toulouse? Básicamente, porque podemos considerar que fue la primera capital del exilio republicano y que sigue muy marcada por este espiritu español. Lo pueden descubrir con palabras, o con fotos.
Toulouse sent l'Espagne: le nom de rues en occitan, qui ressemble à s'y méprendre au catalan, les bars à tapas mais aussi l'héritage de décennies d'échanges avec le voisin méridional ont fait de la ville rose une ciudad rosa (voir ici les photos, et là les explications historiques et ses héritages [es]). Alors quand j'ai voulu proposer un sujet franco espagnol a mes chefs du journal ADN.es, j'ai rapidement pensé à la capitale des Capitouls.
Je me permets donc de vous indiquer les reportages que j'y a faits il y a une dizaine de jours, parce que, comme le sous-titre de BLOGAL, ils ont trait à "l'actualité de la France et de l'Espagne" : depuis le 29 décembre, les enfants et petits-enfants d'exilés espagnols peuvent se rapprocher de leur consulat pour demander à obtenir la nationalité. Pour beaucoup, il s'agit d'un hommage aux parents et aux racines [es].
Les démarches ne sont pas toujours simples, et il n'est pas toujours aisé de comprendre qui peut bénéficier de quelle mesure, et quelles sont les limites de la nouvelle norme [es]. Néanmoins, il est acquis que ni l'Espagne ni la France ne demanderont aux candidats à la nationalité espagnole de renoncer à la française.
Journaliste français à Madrid (Espagne), je suis correspondant du journal Le Figaro et de Radio France. Periodista francés en Madrid (España), he trabajado en medios de comunicación españoles y franceses. (+34) 686 333 185
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